Online Watch Et soudain tout le monde me manque Movie Free pictures French -France Film watch Et soudain tout le monde me manque movie Trailer Watch Free and cast crew with Preview Review
Justine (Mélanie Laurent) a 27 ans, un emploi stable de radiologue et une vie sentimentale tumultueuse rythmée par les ruptures amoureuses.
Lorsque son père Eli (Michel Blanc) annonce qu’il va être père pour la 3ème fois à 60ans, la pilule est difficile à avaler pour Justine qui a connu l’absence et le manque d’amour de celui-ci durant son enfance.
Entre une grande sœur obsédée par son désir d’adoption et la nouvelle paternité de son père à un age où il pourrait être grand-père,il est difficile pour la cadette de trouver sa place dans cette famille. Et si soudain, il était temps pour Justine de régler ses comptes avec son père ? De s’investir enfin dans une relation amoureuse sérieuse ? Et soudain affronter l’age adulte plutôt que de le repousser constamment. Grandir tout simplement.
« Et soudain tout le monde me manque » est la deuxième réalisation de Jennifer Devoldère. Dans son premier film « Jusqu’à toi » avec déjà Mélanie Laurent, la jeune réalisatrice avait signé une comédie romantique "à l’anglo-saxonne" réussie. Elle mettait en scène la rencontre, par valise interposée, entre un américain (Justin Bartha de "Very Bad Trip" et "Jewish Connection") et une jeune journaliste française à la timidité excessive, préférant ses rêveries et fantasmes à la confrontation de la réalité.
Incommunicabilité, portrait d’une jeune femme lunaire, le désir d’enfant et déjà l’absence du père, ces thèmes laissaient présager que « Jusqu’à toi » était un préambule à ce « Et soudain tout le monde me manque »
Quand on rencontre Jennifer Devoldère, on est frappés par sa ressemblance avec son actrice fétiche : seules quelques années les séparent, une beauté discrète, même blondeur, même teint diaphane et un style vestimentaire encore dans l’adolescence. Devoldère le reconnaît parfaitement « Mélanie me joue dans mes films, même si Mélanie et moi nous n’avons pas le même caractère. Elle est beaucoup plus extravertie que moi par exemple ».c’est une relation actrice/ réalisatrice peu commune au cinéma. De plus, Justine pourrait être la cousine de Chloé de « Jusqu’à toi » ou sa version plus mûre.
L’actrice, la réalisatrice et son personnage principal forment une seule et même jeune femme finalement.
Car il faut lui reconnaître cela, Jennifer Devoldère a cette faculté de dresser agréablement à l’écran le portrait de ces filles qui oscillent entre deux âges, dont le cœur est toujours "un peu en hiver". Celles qui hésitent constamment avec le confort de la paire de converses aux pieds et les talons hauts qui les déguisent soudainement en dame sérieuse et respectable.
Mais c’est en majorité chaussée de basket Nike que Justine fait l’apprentissage de la vie. Au milieu d’une multitude de personnages secondaires qui forment une famille moderne et recomposée, Justine et son père aimeraient enfin faire connaissance. Un film choral « Et soudain tout le monde… » se demande t-on ?
Le film est semble t- il nourri par l’influence de séries télévisées américaines comme « Grey’s Anatomy » ou « Six Feet Under » dont Jennifer Devoldère est une fervente consommatrice : « Ce que j’apprécie dans ces séries, c’est la faculté de s’attacher à des personnages puis de les oublier un peu, pour finalement revenir vers eux. Il y a souvent un basculement scénaristique très bien maîtrisé vers la tragédie qui provoque une grande émotion chez le spectateurs »
Cette influence anglo-saxonne dans la photographie, la narration et le traitement de la bande son faisait déjà la particularité de son premier long métrage et se révèle très appréciable dans le paysage cinématographique français.
On aime cette héroïne qui créée, sous l’influence d’une muse masculine (Guillaume Gouix), des œuvres d’art à partir de radiographie et ce père, un peu à côté de la plaque, qui apprend à connaître sa fille en restant ami avec les exs de celle-ci ou qui s’interroge sur sa foi judaïque quand ça l’arrange. Et puisque les chiens ne font pas des chats, si c’est l’art qui les a séparés, c’est l’art qui va les réunir de nouveau.
Mais à force de vouloir passer de la comédie à l’émotion, on se perd un peu. Tout devient brouillon. L’ensemble des scènes souffre de désharmonie.
On peut également lui reprocher des dialogues primaires tels que « on a qu’un seul père, alors faut en prendre soin » « ton père, il faut le tuer mais dans ta tête » si vous souhaitez voir un film sur comment traiter son complexe d’Electre (le complexe d’oedipe féminin ) passez votre chemin!
Cependant, ce film porte un regard tendre sur ces êtres qui s’aiment sans savoir se le dire. Attachant, et ponctué de jolis moments, « Et soudain tout le monde me manque » mérite que l’on aille jusqu’à lui.
Director:Jennifer Devoldère
Writer:Jennifer Devoldère
Release dates:20 April 2011
Cast,Mélanie Laurent,Michel Blanc,Florence Loiret Caille,
Lorsque son père Eli (Michel Blanc) annonce qu’il va être père pour la 3ème fois à 60ans, la pilule est difficile à avaler pour Justine qui a connu l’absence et le manque d’amour de celui-ci durant son enfance.
Entre une grande sœur obsédée par son désir d’adoption et la nouvelle paternité de son père à un age où il pourrait être grand-père,il est difficile pour la cadette de trouver sa place dans cette famille. Et si soudain, il était temps pour Justine de régler ses comptes avec son père ? De s’investir enfin dans une relation amoureuse sérieuse ? Et soudain affronter l’age adulte plutôt que de le repousser constamment. Grandir tout simplement.
« Et soudain tout le monde me manque » est la deuxième réalisation de Jennifer Devoldère. Dans son premier film « Jusqu’à toi » avec déjà Mélanie Laurent, la jeune réalisatrice avait signé une comédie romantique "à l’anglo-saxonne" réussie. Elle mettait en scène la rencontre, par valise interposée, entre un américain (Justin Bartha de "Very Bad Trip" et "Jewish Connection") et une jeune journaliste française à la timidité excessive, préférant ses rêveries et fantasmes à la confrontation de la réalité.
Incommunicabilité, portrait d’une jeune femme lunaire, le désir d’enfant et déjà l’absence du père, ces thèmes laissaient présager que « Jusqu’à toi » était un préambule à ce « Et soudain tout le monde me manque »
Quand on rencontre Jennifer Devoldère, on est frappés par sa ressemblance avec son actrice fétiche : seules quelques années les séparent, une beauté discrète, même blondeur, même teint diaphane et un style vestimentaire encore dans l’adolescence. Devoldère le reconnaît parfaitement « Mélanie me joue dans mes films, même si Mélanie et moi nous n’avons pas le même caractère. Elle est beaucoup plus extravertie que moi par exemple ».c’est une relation actrice/ réalisatrice peu commune au cinéma. De plus, Justine pourrait être la cousine de Chloé de « Jusqu’à toi » ou sa version plus mûre.
L’actrice, la réalisatrice et son personnage principal forment une seule et même jeune femme finalement.
Car il faut lui reconnaître cela, Jennifer Devoldère a cette faculté de dresser agréablement à l’écran le portrait de ces filles qui oscillent entre deux âges, dont le cœur est toujours "un peu en hiver". Celles qui hésitent constamment avec le confort de la paire de converses aux pieds et les talons hauts qui les déguisent soudainement en dame sérieuse et respectable.
Mais c’est en majorité chaussée de basket Nike que Justine fait l’apprentissage de la vie. Au milieu d’une multitude de personnages secondaires qui forment une famille moderne et recomposée, Justine et son père aimeraient enfin faire connaissance. Un film choral « Et soudain tout le monde… » se demande t-on ?
Le film est semble t- il nourri par l’influence de séries télévisées américaines comme « Grey’s Anatomy » ou « Six Feet Under » dont Jennifer Devoldère est une fervente consommatrice : « Ce que j’apprécie dans ces séries, c’est la faculté de s’attacher à des personnages puis de les oublier un peu, pour finalement revenir vers eux. Il y a souvent un basculement scénaristique très bien maîtrisé vers la tragédie qui provoque une grande émotion chez le spectateurs »
Cette influence anglo-saxonne dans la photographie, la narration et le traitement de la bande son faisait déjà la particularité de son premier long métrage et se révèle très appréciable dans le paysage cinématographique français.
On aime cette héroïne qui créée, sous l’influence d’une muse masculine (Guillaume Gouix), des œuvres d’art à partir de radiographie et ce père, un peu à côté de la plaque, qui apprend à connaître sa fille en restant ami avec les exs de celle-ci ou qui s’interroge sur sa foi judaïque quand ça l’arrange. Et puisque les chiens ne font pas des chats, si c’est l’art qui les a séparés, c’est l’art qui va les réunir de nouveau.
Mais à force de vouloir passer de la comédie à l’émotion, on se perd un peu. Tout devient brouillon. L’ensemble des scènes souffre de désharmonie.
On peut également lui reprocher des dialogues primaires tels que « on a qu’un seul père, alors faut en prendre soin » « ton père, il faut le tuer mais dans ta tête » si vous souhaitez voir un film sur comment traiter son complexe d’Electre (le complexe d’oedipe féminin ) passez votre chemin!
Cependant, ce film porte un regard tendre sur ces êtres qui s’aiment sans savoir se le dire. Attachant, et ponctué de jolis moments, « Et soudain tout le monde me manque » mérite que l’on aille jusqu’à lui.
Director:Jennifer Devoldère
Writer:Jennifer Devoldère
Release dates:20 April 2011
Cast,Mélanie Laurent,Michel Blanc,Florence Loiret Caille,
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